• Mme Bovary (abrégé)

    Résumé

    Emma s’abreuve de romans romantiques qui la font rêver.
    Quand le médecin de son père, Charles Bovary, la demande en mariage, l’idée même de se marier lui plaît. Mais très vite, elle s’ennuie et une réception au château de Vaubyessard lui montre tout ce que sa vie n’est pas. Pour la sauver de la langueur dans laquelle elle s'enfonce, M. Bovary lui propose de s'installer à Yonville. Elle se rapproche alors dangereusement de Léon, qui lui redonne goût à la vie.

    Mme Bovary (abrégé)

    Mon avis

    Tout d'abord, j'ai été attirée par cette nouvelle couverture, loin de l'idée du roman vieillot qu'on peut habituellement avoir sur ce roman.

    Dès les première pages, j'ai beaucoup apprécié le style de Flaubert : on retrouve le plaisir de lire un classique (tournures de phrases, manières de l'époque, etc..) sans les excès que l'on retrouve prfois (descriptions à n'en plus finir, sous-entendus à chaque phrase (qui sont tellement "sous" que l'on ne comprend pas la moitié des dialogues ni des réactions)...). J'ai parfois eu du mal à différencier certains personnages secondaires : on els rencontre une fois puis on en reparle 50 pages plus loin, j'ai déjà oublié de qui il s'agit !

    J'ai également au départ beaucoup aimé M. Bovary, qui m'a semblé être un homme honnête, bon et généreux ; en revanche au fil du récit, même si j'ai admiré sa loyauté et sa confiance envers sa femme, il m'a semblé de plus en plus soumis, naïf, voire "benêt", ce qui m'a agacée.

    Enfin, il ne m'a pas autant énervé que sa femme. Dans le genre personnage principal que je n'ai pas apprécié, elle entre directement dans le top ten. Egocentrique, vaniteuse, condescendante, manipulatrice, tout y est ! Elle se pense bonne et charitable alors qu'elle fait le malheur des autres. Elle a un mari et une fille qui l'adorent mais, non contente de les repousser, il faut aussi qu'elle s'échigne à leur faire du mal de manière plus ou moins directe. Elle trompe son mari ? C'est pour le "punir" d'être ce qu'il est et de ne pas ressentir la passion décrite dans les livres. Flaubert donne là une image des femmes très... négative disons. On dirait une petite fille gâtée !

    Je sais qu'à l'époque être une femme ne devait pas être aisé et que l'on devait très certainement se sentire frustrée, mais ce n'est pas une raison pour rejeter cela sur les autres - surtout quand on avait la chance d'avoir un mari compréhensif et aimant comme le sien ! (J'ai pris cet ouvrage comme un simple roman, j'espère juste que Flaubert n'a pas souhaité faire passer un message tel que "Les hommes sont bons et gentils alors que les femmes en veulent toujours plus et n'ont aucune reconnaissance"...)

    En résumé, un roman agréable, bien écrit, mais avec un personnage principal horripilant... Je pense que la version abrégée m'aurait parue trop longue, là c'est juste assez !

     

    Au passage, je ne sais pas si c'est dû à la traduction  ou si c'était dans l'oeuvre originale mais dans cette version, le nom de la nourrice n'est pas toujours orthographié pareil...

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 7 Août 2013 à 23:54

    Je suis assez d'accord avec ton ressenti... :)

     

    Bonne lecture suivante!!!

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