• À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto.
    Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs.
    Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour... Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au cœur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère.

     

    Geisha

     

    Wahou ! Je repoussais ce livre depuis un moment parce qu'il était gros et parce que j'avais peur qu'il soit ennuyant. Cependant, j'avais un long voyage en train de prévu et ce roman entrait dans plusieurs challenge donc j'ai voulu faire d'une pierre deux coups... Et j'ai juste adoré ! J'ai été happée par cette histoire originale et si bien contée, sur un sujet que je ne connaissais pas du tout. D'aileurs, j'ai tellement aimé que je me suis ensuite précipitée pour ajouter des livres sur le sujet à ma wish list, c'est dire ;)

    Ce qui est bien, c'est qu'on commence vraiment au début de sa vie, l'auteur sait prendre son temps quand il faut (même si je pense que cela peut ne pas plaire à tout le monde), et accélerer quand c'est nécessaire. Ainsi, on s'identifie vraiment au personnage et au final c'est parce qu'on s'y attache autant que le moindre détail de la vie d'une Geisha nous paraît si important, cette façon de faire est subtile mais vraiment bien menée. De même, le fait que ce soit sous forme de mémoire permet à la narratrice de nous donner des détails supplémentaires (le contexte, un événement inconnu d'elle à ce moment, le futur d'un personnage secondaire qui sort de l'histoire...) pour satisfaire notre curiosité et enrichir l'histoire. J'ai lu beaucoup de récits de guerre, mais très peu se passant au Japon, c'est intéressant d'avoir d'uatres points de vue (même si la guerre n'est pas le sujet principal du livre). j'ai d'aillerus lu peu de livres s'y passant en fait, et c'est rafraîchissant.

    Curieusement, ce livre m'a justement fait l'effet d'un bol d'air - alors que l'histoire est loin d'être gai. C'est juste qu'il sort du lot des livres que j'ai l'habitude de lire ces temps-ci (au niveau du genre littéraire je veux dire), et il est tellement bien écrit que j'en garderai vraiment un très bon souvenir !

    DownloadedFile


    1 commentaire
  • Le 13 août 1476, au large du Portugal, le bateau que commande Christophe Colomb fait naufrage.
    Le futur amiral vient d’avoir vingt-cinq ans. Par miracle, il réussit à regagner la côte et trouve refuge à Lisbonne auprès de son frère cadet, Bartolomé. Lequel exerce la profession de cartographe.
    Depuis le début de ce xve siècle, le monde s’ouvre. Et le Portugal est le moteur principal de cette ouverture. La Renaissance commence par des expéditions lointaines. Sous l’impulsion d’Henri le navigateur, des caravelles partent chaque mois pour aller explorer les côtes de l’Afrique. À Lisbonne, capitale du savoir, se retrouvent toutes les corporations de la découverte : mathématiciens savants du ciel, cosmographes, géographes, constructeurs de bateaux et des outils de navigation… cartographes.
    Huit années durant, les deux frères vont travailler ensemble et préparer le voyage auquel Christophe songe depuis l’adolescence : c’est l’Entreprise des Indes, gagner Cipango (le Japon) et l’empire du Grand Khan (la Chine). Mais au lieu de la route habituelle, celle de la soie, vers l’est, on affrontera l’océan, plein ouest.
    En 1484, leur projet sera rejeté par le Comité des Sages qui conseille le Roi Jean II. C’est la raison pour laquelle Christophe ira tenter sa chance auprès des monarques espagnols, Isabelle et Ferdinand.
    Un maître cartographe, un rhinocéros, un fabricant de veuves, une maîtresse d’école pour les oiseaux, une bécassine, une prostituée réputée principalement pour la qualité de ses oreilles, Marco Polo, quelques Dominicains, des chiens dévoreurs d’Indiens, tels sont quelques-uns des personnages secondaires de ce récit.

    L'Entreprise des Indes

    Je n'avais pas lu le résumé avant de me plonger dans ce livre, donc je m'étais dit que ça partirait sûrement sur Christophe Colomb avec l'expression "L'Entreprise des Indes" ou soit aucun rapport, un roman se passant réellement dans les Indes. 

    Sauf que ni l'un ni l'autre, c'est effectivement le frère de Christophe Colomb qui raconte, mais au final il raconte principalement sa propre vie, à Lisbonne, dans laquelle il ne se passe pas grand chose finalement... Le livre traîne en longueurs et à part quelques passages, je me suis régulièrement ennuyée et j'ai failli abandonner à plusieurs reprises.

    Le principe du frère de Christophe qui raconte la fameuse Entreprise est un bon principe, sauf que je trouve qu'on n'est pas tant dans les préparatifs que sur des idées lointaines, j'ai eu l'impression qu'on était plus témoins des rêveries de Christophe que des préparations en elles-même, et ça j'avoue que ce n'est pas trop mon truc...

    Il ya quelques moments qui m'ont intéressée, notamment des passages relatant des anecdotes historiques - l'altelier de cartographie, l'intérêt du Roi, la manière de vivre à cette époque...

    Je dirais que globalement mon intérêt a décru au fur et à mesure que les pages défilaient, pour en finir avec un dernier chapitre que j'ai trouvé décousu et que j'ai vraiment eu du mal à finir.

    Je pense néanmoins que cela reste mon avis, qu'il n'engage que moi et qu'au contraire ce roman peut plaire à de nombreux autres lecteurs - ce n'est juste pas mon style je dirais :)

    http://www.smiley-emoticone.com/albums/smiley10/g217.gif


    1 commentaire
  • "Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme qui allait du nom d'Andreas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire, car il était le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes..." Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique une pièce qu'il avait oubliée... Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L'Apothicaire, poursuivi par d'obscurs ennemis, accusé d'hérésie par le roi Philippe le Bel et l'Inquisiteur de France, décide de partir jusqu'au mont Sinaï. Entre conte philosophique et suspense ésotérique, L'Apothicaire est une plongée vertigineuse dans les mystères du Moyen Age et les tréfonds de l'âme humaine.

    L'apothicaire

    Ahhhh depuis le temps !!! J'ai mis un moment à finir ce livre, non pas que je n'ai pas accroché mais plutôt par un concours de circonstances ! J'ai commencé ce livre en juin, j'ai rapidement été happée par l'univers, cependant je partais cet été à l'étranger du coup je voulais d'abord finir  mes partenariats en cours, et au moment de partir j'en étais à la moitié du roman. Cependant, il s'agit d'un livre assez conséquent niveau taille, poids etc... Donc je l'ai laissé ici. Deux mois plus tard, à mon retour, je n'étais plus "dedns" surtout que c'est un lvire où il y a moults personnages et où tout s'enchaîne donc il faut bien suivre. En conséquent, j'avais peur de ne plus rien comprendre, donc je repoussais sans cesse mon retour à la lecture.... Cercle vicieux !

    Cependant, j'apréhendais pour rien car l'auteur sait habilement rappeler les détails qu'on aurait pu oublier, et resituer les événements et personnages passés. D'ailleurs, j'adore le style de l'auteur, vraiment ! Il sait quand ajouter des détails historiques et des descriptions qui n'apportent pas grand chose à l'histoire en soi, mais qui nous apporte tellement à nous ! Par contre, c'est sûr qu'il faut aimer l'Histoire lol ! Mais il sait également quand s'arrêter, quand abréger (que ce soit narration ou description) pour ne pas que ce soit "lourd", et ce livre pourrait rapidement devenir lassant, mais la plume de l'auteur est si habile qu'elle ne tombe pas dans ce travers. J'ai bien aimé le fait que l'écrivain s'adresse régulièrement à nous lecteur : cela ne conviendrait pas dans tous les romans, mais dans celui-ci - notamment par la manière dont c'est amené - ça en devient un véritable atour.

    J'ai aimé également l'histoire en elle-même, qui progresse lentement mais sûrement, qui pose les questions de réel et d'iréel - ce que l'on peut ou ne peut pas accepter... Dans une certaine mesure, ce roman est fantastique car on se pose tout du long la question : magie ou manigance ? On suit le cheminement des personnages entre ces deux extrêmes et cela nous tient en haleine. En parlant des personnages, je me suis beaucoup attachée à Andreas (j'aime bien les personnages type "bourru au grand coeur") et Robin, un peu moins à la jeune fille, même si on sent qu'elle redonne du dynamisme à l'avancée de l'histoire.

    Autre "plus" : de nombreux lieux visités par les personnages m'ont fait envie, alors j'ai cherché des photos de ces lieux et il y en a qui sont magnifiques, j'espère pouvoir les voir !

    Ce qui m'a le moins plu, ce sont les passages un peu plus "philosophiques" notamment avec la gnose etc, là je me suis parfois ennuyée, voire j'ai décroché, mais heureusement ce ne sont généralement des passages assez courts.

    J'ai été un peu "triste" de la fin, même si je m'y attendais, et je trouve à la fois dommage et "bien" qu'on ne sache pas le fin mot de l'histoire (que devient-il concrètement ? Se souvient-il de la mystérieuse personne ?)

    En résumé, si vous aimez les romans historiques et les énigmes, le tout agrémenté d'une pointe de "philosophie", ce livre vous plaira !

    imagesimagesimagesimages


    votre commentaire
  • Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie et tente de démêler l’écheveau de son incroyable destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l’homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la Guerre de Cent ans. Il a changé le regard sur l'Orient, accompagnant le passage des Croisades au commerce, de la conquête à l’échange. Comme le palais auquel il a laissé son nom, château médiéval d’un côté et palais renaissance de l’autre, c’est un être à deux faces. Il a voyagé à travers tout le monde connu, aussi à l’aise dans la familiarité du pape que dans les plus humbles maisons. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l’Histoire de France, disparue à vingt-quatre ans. Au faîte de sa gloire, il a connu la chute, le dénuement, la torture puis, de nouveau, la liberté et la fortune. Cet homme, c’est Jacques Coeur.

    Le grand coeur

    Je tiens à remercier les éditions Folio ainsi que Livraddict pour ce partenariat qui m'a permis de découvrir ce roman.

    Le Grand Coeur est à l'image de Sinouhé l'Egyptien, de Mila Waltari : la vie d'un homme qui traverse son époque en la modifiant, en y laissant son empreinte. Dans ce livre, j'ai découvert un Jacques Coeur et un Charles VII autres que ceux présentés dans les livres d'Histoire. Deux hommes qui ont fait office de charnière entre la chevalerie et le début de la Renaissance. 

    Le style de Rufin est très agréable et cela change de certaines biographies aust§res et ennuyeuses que l'on peut parfois trouver dans le genre historique. En effet, au cours de ma lecture, j'ai eu l'impression d'être à côté de Jacques Coeur, aussi bien lorsqu'il se trouvait avec le Roi qu'à Damas ou encore sur l'île de Chio tellement les descriptions de l'auteur sont précises  - sans être pour autant fastidieuses à lire... Vous l'aurez compris, ce roman m'a fait voyager et m'a transporté au coeur de l'action !

    Ce qui m'a également fait aimé ce livre, c'est qu'il est à la portée de tous. Il m'a également fait réfléchir, car finalement on se rend compte que les siècles passent, que la royauté est devenue république, mais trois choses restent immuables :  finances, politique et justice... et les problèmes s'y rattachant !

    J'ai donc vraiment apprécié cette lecture, que je recommande aux amateurs du genre !


    3 commentaires
  • Résumé

    Années 50 à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, 17 ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette villle, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela... et ceux qui l'aiment le savent bien...

    Big Easy

    Mon avis

    Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce partenariat


    J'avoue qu'au départ la couverture du livre, le contexte de l'histoire et son résumé ne m'attiraient vraiment pas, si bien que quand très peu de temps après j'ai reçu Hérétiques pour un partenariat avec la même maison d'édition j'ai préféré commencer par celui-ci et différer Big Easy (d'ailleurs je n'ai pas tout à fait compris le titre^^).


    Cependant, ce livre a vraiment été une très bonne surprise. Le style de l'auteur est vraiment fluide, très détaillé mais sans en faire trop, on est immédiatement plongé dans l'univers, pour ma part j'ai eu à chaque fois beaucoup de mal à décrocher pour aller me coucher !
    On n'arrive pas à savoir ce qui va se passer tant les possibilités sont nombreuses et si peu de détails échappent à la plume de la romancière, on est souvent surpris par la tournure des événements. J'ai beaucoup aimé la manière dont fini ce livre (notamment au niveau du garçon avec lequel elle finit héhé), une happy end comme je les aime, sans que ce soit "trop".

    J'ai été émue par la mort de la seconde personne, surtout qu'à la manière dont elle meurt on se doute que Josie va culpabiliser, penser que c'est sa faute alors que nous lecteurs avec du recul on comprend que c'est celle de sa mère. Le fait que l'héroïne se confie aussi régulièrement est un plus, car on voit trop le shcéma "elle ne se confie jamais, ne confesse jamais ses mensonges et tout éclate tout le monde lui fait la tête", là on casse cette image vue et revue, notre héroïne ose aller demander de l'aide (sauf une fois mais ça ne dure pas), ose dire la vérité, et ça fait du bien !
    Autre point positif, il n'y avait pas de faute d'orthographe (ou une seule j'ai un doute), ce qui n'est pas toujours le cas pour des épreuves, c'était agréable. Juste une confusion : Josie se remémore une phrase que lui a dite le petit ami de sa mère mais le prénom marqué est "Jessie".

    Ce roman prenant, original, et qui nous fait réaliser à quel point on ne part pas tous avec les mêmes chances dans la vie (tout du moins nous le rappelle) est un coup de coeur pour ma part !

    DownloadedFile


    1 commentaire
  • Résumé :

    Rome. 1453: Luca Vero, dix sept ans, est arraché de son monastère par le représentant d'un Ordre mystérieux, qui agit au nom du pape. L'homme lui confie une mission cruciale: repérer dans le monde chrétien l'hérésie et la sorcellerie. Accompagné d'un serviteur drôle et dévoué. Luca se rend dans un couvent près de Rome où se passent des phénomènes étranges depuis l'arrivée d'Isolde, la nouvelle abbesse: les soeurs semblent frappées de folie et portent des stigmates. Tout semble accuser Isolde et sa servante maure. Les deux jeunes filles risquent le bûcher...

    Hérétiques T1 : Le mystère Isolde

    Mon avis

    Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour cet ouvrage.

    Mon intérêt tout au long de ce roman n'a cessé de varier : tout d'abord très intéressée, je me suis presque ennuyée quelque page plusloin, avant d'avoir un regain d'intérêt, qui retombe quelque pages plus loin... Néanmoins, c'est au début, et surtout à la fin, que j'ai le plus été prise dans l'histoire. En fait, entre ces deux moments, j'ai trouvé que l'on n'était pas assez "dans" les personnages. On se voit raconter l'histoire, même assister à la scène, mais on ne rentre pas vraiment "dedans". Il est dur de savoir ce que pensent et ressentent les personnages, et certes cela conserve du mystère pour les énigmes, mais pour le coup l'implicite est trop implicite et on se sent simple spectateur - mais peut-être est-ce le but de l'auteur.

    J'ai bien aimé les personnages, Isolde et Luca pour leur bonté, leur côté réfléchi, leur sentiment d'être partagé entre ce qu'ils ont envie de faire et ce qu'ils savent devoir faire, Ishraq pour sa loyauté et sa perspicacité ; enfin, j'ai vraiment adoré Freize, sa fidélité, son humour (Luca n'est pas toujours tendre avec lui d'ailleurs), son sens de la réparti. J'ai particulièrement apprécié sa relation avec ses animaux ou encore le fait qu'il parle à son cheval (on les oublie trop souvent !), cela donne une note attendrissante , une bienveillance rigolote que l'on ne retrouve pas assez souvent dans les romans.

    L'histoire en elle-même est vraiment sympa, on voit comment des faits tout simples à la base peuvent prendre des proportions énormes dans l'imaginaire collectif et ainsi créer mythes et légendes. La seconde histoire m'a vraiment laissé une impression de "déjà vu", j'ai dû lire quelque chose de similaire dans le déroulement, mais je pense que l'auteur s'est basée sur des anecdotes "réelles" - enfin en tout cas c'est un sujet qui revient régulièrement je pense.

    En résumé, un roman original et très bien construit, mais qui mériterait des personnages plus approfondis. J'ai bien envie de lire le tome 2 !

    imagesimages





    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique