• Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foie en son avenir, une intrigue où se succède mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

    Jane Eyre

    Mon avis *Attention spoilers*

    J'avoue que même si je voulais lire ce livre (bon j'avoue la couverture a grandement joué), j'en ai assez souvent repoussé la lecture, car il est quand même assez conséquent (+ de 700 pages) et j'avais peur que le style ne me plaise pas...

    Pourtant, j'ai été happée par l'histoire, au point de ne plus vouloir m'en détacher. Le style et la manière de parler "à l'ancienne" ne m'ont pas dérangée, bien au contraire, c'est un changement des plus agréables ! Cela m'a rappelé (et notamment le début) le livre de la Comtesse de Ségur que j'adorais lire étant petite.

    J'ai vraiment lu avec avidité  - d'autant plus que le cadre change régulièrement, ce qui rythme l'histoire - jusqu'au moment où elle déclare sa flamme à son maître, ensuite elle m'a quelque peu agacée (elle a ce qu'elle veut mais elle ne cesse de chipoter ; et les parties sur ses rêves ne m'ont pas intéressée) puis c'est lui (il tourne un peu "cinglé"), ensuite j'ai de nouveau été happée par le livre - je ne l'ai pas tout à fait fini donc peut-être aurais-je quelque chose à modifier par la suite. J'ai souffert  avec elle quand elle mendiait (ça m'a semblé ô combien plus réaliste, plus vivant que nombre de scènes similaires que j'ai pu lire) ! Par contre je ne comprenais pas tout ce que Saint John racontait lol, mais cela ne m'a pas dérangée. En plus, j'ai bien aimé qu'elle devienne maîtresse je trouvais que ça lui convenait parfaitement !

    En résumé, je suis agréablement surprise, c'est un roman prenant et un coup de coeur que je conseille vivement !

    Petite interrogation par contre sur un passage du début où subitement John s'appelle Jack... 

    Edit : après lecture des dernières pages, je ne change rien à mon impression (et je confirme que Saint John m'agace ^^) j'ai même adoré la fin !

     

    DownloadedFile


    8 commentaires
  • Résumé

    Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.

    Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.

    Gatsby le magnifique

    Mon avis *Attention spoilers*

    J'ai lu ce livre en septembre je crois, mais comme ces deux dernières semaines je n'ai pas beaucoup le temps de lire, j'en profite pour écrire une petite chronique - histoire de ne pas laisser mon blog à l'abandon ;).

    Avec la sortie du film, on entendait parler de Gatsby partout et notamment sur les blogs livresques car beucoup de lecteurs, dont je fais partie, avait envie de lire le livre avant le film (ou inversement ils voulaient lire le lvire parce qu'ils avaient vu le film). La nouvelle couverture étant aussi assez sympa, il n'en fallait pas plus pour me convaincre.

    Au début, j'ai trouvé le roman assez prenant, mais assez vite j'ai déchanté. J'ai trouvé cela assez creux, et bien qu'on s'interroge beaucoup sur Gatsby, on découvre assez vite qu'il n'y a pas grand chose derrière le voile... C'est un personnage tourmenté, obsessionel, et même déséquilibré je dirais. Certains pourront y voir un romantisme passionné, mais à la place de la demoiselle j'aurais plutôt pris peur...

    Le personnage qui narre l'histoire est en fait personnage secondraire, spectateur dans la vie de Gatsby et du couple d'amis, à part son "histoire" avec la golfeuse il n'y a pas grand chose, c'est assez original comme manière de faire, mais ça m'a un peu dérangée, j'avais envie de lui dire "mais vis ta vie" !

    Globalement, j'ai eu l'impression de voir une succession de scènes, dont pour la plupart je me suis demandé l'intérêt, j'ai été contente que le roman ne soit pas plus long car je me suis ennuyée une bonne partie de ma lecture.

    En bref, un roman qui m'a déçue, peut-être qu'à l'époque il avait quelque chose de spécial/d'original mais je n'ai pas réuss à rentrer dedans... Une histoire décousue et sans grand intérêt de mon point de vue !

     

    http://www.smiley-emoticone.com/albums/smiley10/g217.gif

     


    votre commentaire
  • Résumé

    Emma s’abreuve de romans romantiques qui la font rêver.
    Quand le médecin de son père, Charles Bovary, la demande en mariage, l’idée même de se marier lui plaît. Mais très vite, elle s’ennuie et une réception au château de Vaubyessard lui montre tout ce que sa vie n’est pas. Pour la sauver de la langueur dans laquelle elle s'enfonce, M. Bovary lui propose de s'installer à Yonville. Elle se rapproche alors dangereusement de Léon, qui lui redonne goût à la vie.

    Mme Bovary (abrégé)

    Mon avis

    Tout d'abord, j'ai été attirée par cette nouvelle couverture, loin de l'idée du roman vieillot qu'on peut habituellement avoir sur ce roman.

    Dès les première pages, j'ai beaucoup apprécié le style de Flaubert : on retrouve le plaisir de lire un classique (tournures de phrases, manières de l'époque, etc..) sans les excès que l'on retrouve prfois (descriptions à n'en plus finir, sous-entendus à chaque phrase (qui sont tellement "sous" que l'on ne comprend pas la moitié des dialogues ni des réactions)...). J'ai parfois eu du mal à différencier certains personnages secondaires : on els rencontre une fois puis on en reparle 50 pages plus loin, j'ai déjà oublié de qui il s'agit !

    J'ai également au départ beaucoup aimé M. Bovary, qui m'a semblé être un homme honnête, bon et généreux ; en revanche au fil du récit, même si j'ai admiré sa loyauté et sa confiance envers sa femme, il m'a semblé de plus en plus soumis, naïf, voire "benêt", ce qui m'a agacée.

    Enfin, il ne m'a pas autant énervé que sa femme. Dans le genre personnage principal que je n'ai pas apprécié, elle entre directement dans le top ten. Egocentrique, vaniteuse, condescendante, manipulatrice, tout y est ! Elle se pense bonne et charitable alors qu'elle fait le malheur des autres. Elle a un mari et une fille qui l'adorent mais, non contente de les repousser, il faut aussi qu'elle s'échigne à leur faire du mal de manière plus ou moins directe. Elle trompe son mari ? C'est pour le "punir" d'être ce qu'il est et de ne pas ressentir la passion décrite dans les livres. Flaubert donne là une image des femmes très... négative disons. On dirait une petite fille gâtée !

    Je sais qu'à l'époque être une femme ne devait pas être aisé et que l'on devait très certainement se sentire frustrée, mais ce n'est pas une raison pour rejeter cela sur les autres - surtout quand on avait la chance d'avoir un mari compréhensif et aimant comme le sien ! (J'ai pris cet ouvrage comme un simple roman, j'espère juste que Flaubert n'a pas souhaité faire passer un message tel que "Les hommes sont bons et gentils alors que les femmes en veulent toujours plus et n'ont aucune reconnaissance"...)

    En résumé, un roman agréable, bien écrit, mais avec un personnage principal horripilant... Je pense que la version abrégée m'aurait parue trop longue, là c'est juste assez !

     

    Au passage, je ne sais pas si c'est dû à la traduction  ou si c'était dans l'oeuvre originale mais dans cette version, le nom de la nourrice n'est pas toujours orthographié pareil...

    imagesimages


    1 commentaire
  • Présentation de l'éditeur :

    Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.


    http://www.chaplum.com/wp-content/uploads/2008/12/hautsdehurleventl.jpg

    Mon avis :

    Je pense qu'il sera assez bref sur cet ouvrage. Comme je le disais précédemment, ce lvire a été choisi dans ma PAL par une autre lectrice, merci à elle de s'être prêtée au jeu :)

    J'ai eu du mal à rentrer dedans, pas tant à cause du style (rappelons qu'il s'agit d'un livre qui commence à dater, donc l'écriture va avec, mais ça j'ai aimé) que de l'histoire. Il ne se passait rien, le personnage s'écoutait parler, bref j'ai continué quand même. J'ai commencé à me mettre vraiment dedans quand la "gourvernante" commence à raconter l'histoire du lieu. A un moment j'étais carrément prise dedans ; mais j'ai à nouveau décroché vers les trois quarts du livre (quand Catherine se marie). En effet, l'héroïne nous fait des drames pas possible, s'inventant des maladies qui en finissent par devenir vraies (j'vous jure !), étant égoïste comme pas permis, etc, bref ça m'a saoulée... Ensuite, quand on passe à l'histoire de sa fille, ça redevient un temps intéressant, mais pareil j'ai à nouveau eu du mal vers la fin, où on recommence à avoir des discours à n'en plus finir... C'est un trait caractéristique de ce livre que je n'ai vraiment pas apprécié : il y a toujours des dicours interminables sur le sens de la vie, l'amour, etc...

    En revanche, j'ai bien aimé la fin ! Mais je dirais que globalement c'est quand même un livre sympa, que j'ai bien aimé lire.

    Rendez-vous sur Hellocoton !


    2 commentaires
  •     Présentation de l'éditeur

    En 1954, une jeune femme de 20 ans rejoint son premier poste de maîtresse d'école à Ségalières, un hameau à 800 m d'altitude entre la vallée du Lot et les monts d'Auvergne.
    Ornella Perrugi est la fille d'un maçon italien, ses parents sont pauvres mais elle a choisi très tôt son destin « cinq ans, mais déjà je savais : les livres règneraient sur moi comme je règnerai sur eux ».
    La foi dans son métier chevillée au corps, elle va se heurter, dans son premier poste, à la rudesse des paysans qui ont besoin de leurs enfants pour le travail des terres, qui souhaitent pour eux le Certificat mais pas l'entrée en 6e.
    Mutée parce qu'elle va défendre, bec et ongles, un enfant en détresse, elle va rejoindre un poste double. Ce sera la rencontre avec Pierre qui s'occupe des petits et elle des grands. Amoureux, jeunes époux, puis parents, ils vivront tout au long de leur vie leur passion commune pour l'éducation et poursuivront leur carrière au gré des réformes...
    Dans ce très beau roman, Christian Signol, nous raconte avec l'émotion, la tendresse et la nostalgie qui lui sont propres un demi-siècle de notre histoire et donne un visage à ces successeurs magnifiques des « hussards noirs de la République » à qui nous devons tant.

     

    http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv74737044.jpg

     

    Mon avis :

    Je viens de finir ce livre, que j'ai lu en quelques heures sans presque jamais en sortir... J'ai encore la gorge toute nouée, j'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois tant j'étais dedans - oui, certes, je suis émotive et je m'identifie complètement au personnage lorsque je lis un livre, bref passons... ;)

    Signol montre encore une fois qu'il est maître dans l'art de captiver un lecteur alors qu'en réalité il raconte "simplement" le quotidien d'une personne, qui ne vit pas d'aventure ni ne parcourt le monde, mais suit juste le cours de sa vie, et surtout son métier - ici une institutrice.

    Certes, ce roman m'a certainement d'autant plus touchée que j'exerce le même métier - depuis peu avouons-le mais il n'empêche - mais il est vraiment bien écrit, tout du long je me disais "Ce n'est pas possible, c'est une autobiographie, pas un roman inventé..." d'autant plus qu'il est raconté par une femme. L'auteur rend vraiment l'histoire vivante, il trouve les mots justes pour que les émotions soient poignantes, les combats et débats de "l'héroïne" nous interrogent, son quotidien devient notre centre d'intérêt.... Il y aurait tant de moments et de raisons pour que cet ouvrage soit monotone, redondant, mais il y a aussi un écrivain expert dans l'art des romans "populaires" (au bon sens du terme)... Pour rester dans le thème, je dis 10/10...


    4 commentaires
  • Un livre où, comme le précédent, on suit tout simplement la vie de quatre jeunes filles, quatre soeurs. On partage leurs joies, leurs peines et bien sûr leurs amours. J'ai préféré celui-ci au précédent, j'ai moins prêté attention aux tournures (anciennes) de phrases, j'ai aussi trouvé les personnages plus attachants.

    J'adore cette "vieille" manière de tourner les phrases, cependant à force d'en lire (j'ai enchaîné les deux à la suite) je me suis retrouvée à mélanger (surtout dans mes mails etc, l'écrit donc) parler d'aujourd'hui et parler d'autrefois, j'étais toute perdue !

    Mais cette lecture de classiques a été un bon moment :) Je disais toujours qu'il fallait que j'en lise, et j'avoue tout b^tement que lorsque j'ai eu fini les Twilight (dans lesquels l'héroïne est une grande fan de Jane Austen), j'ai eu envie de rester d'une certaine manière connectée à l'histoire, et ça a été un moyen original de le faire ;).

     




    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique