• Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

    Le protectorat de l'ombrelle T1

    J'ai beaucoup aimé ce roman, déjà car j'aime cette époque de Révolution Industrielle, j'aime le style d'écriture, les convenances qui font que l'on s'offusque d'un rien… L'héroïne est sympathique car d'une part elle a son franc parler et est très débrouillarde (comme toutes les héroïnes de bit lit…) mais d'un autre côté elle va être très à cheval sur les bonnes manières, et le résultat de ce mélange m'a bien plu.

    ***Attention spoilers***

    Cependant, je dois dire que je ne suis pas sûre de lire la suite de la saga… En effet, même si j'ai aimé le style d'écriture et Alexia, ainsi que les personnages secondaires (tous d'ailleurs, ce qui est assez inhabituel!), ce qui m'a surtout plu c'est sa relation avec Maccon et bien sûr l'évolution de cette relation. Pour moi, ça a été beaucoup plus important que l'intrigue elle-même… Maintenant que ces deux protagonistes sont mariés (youpi !), je vois beaucoup moins d'intérêt à l'histoire, donc je ne pense pas continuer.

     

    Pour résumer, une héroïne et des personnages secondaires attachants, un langage soutenu et tout à fait adapté à l'époque, un roman prenant, des rebondissements…  Je le conseille aux amateurs du genre !

    NB : Petite erreur de frappe… Floote s'appelle Flotte à un moment !

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  • La liste nomme 8 filles chaque année. Les 4 plus belles et les 4 plus laides du lycée Et si votre nom s'y trouvait ? Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d'année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n'a jamais réussi à empêcher qu'elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées. 8 filles en tout. 8 filles qui se retrouvent sous les projecteurs impitoyables du lycée. 8 filles qui vont voir leur vie brusquement changer... pour le meilleur ou pour le pire ?

     

    La liste

     

    Ce livre m'a rappelé à quel point on est futile et égocentrique au lycée, et à quel point les problème que l'on a à cet âge nous paraissent graves et insurmontables... Mais j'ai trouvé qu'il était bien plus réaliste que de nombreux livres que j'ai pu lire se passant dans le même contexte : il n'y a pas les bons d'un côté, les méchants de l'autres... Chacun a ses aspects positifs et négatifs.

    Même si ce retour dans le passé était rafraîchissant, rien d'exceptionnel non plus dans ce roman, mais je pense que j'aurais davantage été prise dedans étant plus jeune. Par contre, je pense qu'il peut donner bien des idées à des ados...

    Il y a un poil trop de personnages principaux, ce qui fait qu'on passe vraiment tout le temps d'une histoire à l'autre, et par conséquent on ne s'attache pas tant que ça aux différents protagonistes. On reste en superficie, spectateur d'une semaine dans ce lycée.

    On n'a d'ailleurs pas vraiment la fin de toutes les histoires, mais je reste mitigée par rapport à cela : je n'arrive pas à savoir si c'est bien comme ça où si il aurait fallu quelques pages en plus...

    En bref, un roman qui sort de l'ordinaire, qui se lit rapidement, mais qu'il vaut mieux lire à l'adolescence...

    NB : il y a plusieurs erreurs par contre, du type "Lisa s'agrippe au bras de Lisa", erreur de classe d'un des personnages principaux….

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  • A la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à sa tante Tatiana dont elle ignorait jusqu'à présent l'existence. Rapidement, la jeune fille constate que cette dame n'est pas une personne ordinaire. Elle vit seule dans un immense manoir aux multiples chambres parfumées à l'encens... Alors qu'elle a du mal à s'habituer à ce nouvel environnement, Alexanne découvre peu à peu l'histoire de ses origines et ses dons particuliers, levant le voile sur l'héritage étrange dont sa famille l'avait tenue éloignée. Mais des événements imprévus viennent compromettre sa quête spirituelle. Car les bonnes fées ne sont pas toujours celles qu'on croit...

    Les ailes d'Alezane T1

    Hum, je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais en tout cas pas du tout à ça... J'aime beaucoup l'auteure à la base mais j'ai trouvé ce roman assez déstabilisant du point de vue de l'écriture. Déjà, j'avais l'édition québecquoise, mais ayant séjourné assez régulièrement au Canada, ça ne m'a pas dérangée. C'est plus une impression de "décousu", ça part dans tous les sens, tout se succède très rapidement, et les réactions de l'adolescente ne font pas très réalistes... De plus, il y a parfois des petites incohérences - par exemple lorsqu'elle dit à la grand-mère qu'elle lui a dit qu'elle était "misérable" ou que sa maison était une "prison", si on relit le passage il n'en est pas question... De même, Tatiana ne dit jamais que son frère s'enfuit étant enfant mais Alexanne y fait référence...

    L'univers créé est dans l'ensemble sympa mais j'ai eu une impression de fouilli... Je n'ai pas réussi à entrer dedans - pourtant j'aime beaucoup tout ce qui est fées, magie, énergies... En revanche c'est vrai que je n'accroche généralement pas tout ce qui est réincarnations, il en est beaucoup question dans ce roman mais il n'a pas fait exception, ce n'est décidément pas ce que je préfère....

    En résumé, je ne dirais pas que je n'ai pas aimé ce livre, il se lit quand même facilement et l'histoire est mignonne, mais je n'ai pas adoré non plus, malheureusement...

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  • 28 juillet 1914. Le jour où la guerre éclate, le père d'Alfie promet qu'il ne s'engagera pas. Et rompt sa promesse le lendemain. Quatre ans plus tard, Alfie ignore où il se trouver. Est-il en mission secrète comme le prétend sa mère ? Alfie veut retrouver son père. 

    Mon père est parti à la guerre

     

    Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour cette jolie découverte ! 

    J'avoue que je ne serais pas forcément allée de moi-même vers ce livre car il me paraissait être vraiment trop "jeunesse", et les premières pages ont renforcé cette impression. Cependant, je me suis vite retrouvée happée par l'histoire, qui se lit certes rapidement lorsqu'on est adulte, mais qui n'en est pas moins très prenante !

    A la base, j'aime beaucoup lire des romans se déroulant pendant les guerres - mais on trouve habituellement plutôt la seconde dans les romans - même si je ne peux m'empêcher de me dire "Pourquoi?". Ca  a donc été d'autant plus facile pour moi d'entrer dans l'histoire. On vit le quotidien des gens, leurs réactions diverses et vériées face à la guerre, on est beaucoup du point de vue des femmes (la mère d'Alfie m'a beaucoup touchée) et des enfants, mais on croise également des réformés, etc, tout ceux qui ne se battent pas en clair. On a assez rarement ce point de vue et c'est intéressant ! On voit comment chacun contribue - ou pas... Le passage avec la visite des deux hommes en noir m'a particulièrement émue, j'avais les larmes aux yeux, quelle horreur d'endurer ça...

    Assez rapidement, on se demande forcément ce qui est arrivé au père du petit garçon, et je ne m'attendais pas à cette situation - je n'en dirais pas plus ! De même, après avoir refermé le livre je n'arrêtais pas de m'interroger sur le devenir d'Alfie - et de son père - lors de la deuxième guerre mondiale....

     

    En résumé, un livre touchant, écrit en toute simplicité, du point de vue d'un petit garçon dans un pays en guerre, mais surtout un petit garçon au sens des responsabilités, qui aime ses parents et ne sait quoi faire pour les aider....

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  • Le royaume de Gondor s'arme contre Sauron, le seigneur des ténèbres, qui veut asservir tous les peuples libres, hommes et elfes, nains et Hobbits.
    Mais la vaillance des soldats de Minas Tirith ne peut rien contre la puissance maléfique de Mordor. Un fragile espoir, toutefois, demeure : le Porteur de l'Anneau s'approche de la montagne où brûle le feu du destin, seul capable de détruire l'Anneau Unique et de provoquer la chute de Sauron...

    Je continue ma relecture de cette saga culte, et j'adore toujours autant cet univers ! L'auteur pense aux plus petits détails, notamment en matière de paysages... C'était même parfois un peu trop dans ce tome ! Il y a des passages où il y avait tellement de précision que je n'arrrivais plus à me représenter les scènes, et où du coup je décrochais un peu, mais il n'en demeure pas moins que c'était une lecture vraiment agréable.

    Nos héros se séparent, et cela donne une nouvelle dynamique à l'histoire, mais à chaque fois au début qu'on quitte un groupe pour en rejoindre un autre on se sent un peu frustré de ne pas poursuivre avec ceux dont on suivait les aventures - dans le film ça me fait la même impression lol - mais bon, ça passe vite !

    Comme dans le premier, même plus, l'écart entre le personnage de Frodon à l'écran et dans le livre m'a surprise : autant à l'écran on voit qu'il lutte, on a l'impression qu'il poursuit sans trop savoir pourquoi, surtout parce que Sam lui dit de continuer, autant dans le livre c'est un personnage avec de la force et de la volonté, notamment dans sa résistance à l'Anneau. De même par rapport à Gollum, Frodon se montre très méfiant dans le livre, il reste sur ses gardes et est d'accord avec Sam pour se méfier, alors que dans le film il paraît un peu "niais" à ce sujet.

    En parlant de Sam, c'est vraiment un personnage très courageux et fort, l'un des véritables héros de cette saga, même si il est vraiment inconscient de cela !

    Sinon, j'aime toujours autant les autres personnages, chacun a son petit caractère qui le rend attachant. Les Ents sont une magnifique trouvaille, qui accentuent le caractère "spécial" de l'univers créé par Tolkien.

    En résumé, un deuxième tome aussi - sinon plus - fourni que le premier, la digne suite des aventures de la Compagnie, mais cependant un peu moins à mon goût que le premier !

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  • Le 13 août 1476, au large du Portugal, le bateau que commande Christophe Colomb fait naufrage.
    Le futur amiral vient d’avoir vingt-cinq ans. Par miracle, il réussit à regagner la côte et trouve refuge à Lisbonne auprès de son frère cadet, Bartolomé. Lequel exerce la profession de cartographe.
    Depuis le début de ce xve siècle, le monde s’ouvre. Et le Portugal est le moteur principal de cette ouverture. La Renaissance commence par des expéditions lointaines. Sous l’impulsion d’Henri le navigateur, des caravelles partent chaque mois pour aller explorer les côtes de l’Afrique. À Lisbonne, capitale du savoir, se retrouvent toutes les corporations de la découverte : mathématiciens savants du ciel, cosmographes, géographes, constructeurs de bateaux et des outils de navigation… cartographes.
    Huit années durant, les deux frères vont travailler ensemble et préparer le voyage auquel Christophe songe depuis l’adolescence : c’est l’Entreprise des Indes, gagner Cipango (le Japon) et l’empire du Grand Khan (la Chine). Mais au lieu de la route habituelle, celle de la soie, vers l’est, on affrontera l’océan, plein ouest.
    En 1484, leur projet sera rejeté par le Comité des Sages qui conseille le Roi Jean II. C’est la raison pour laquelle Christophe ira tenter sa chance auprès des monarques espagnols, Isabelle et Ferdinand.
    Un maître cartographe, un rhinocéros, un fabricant de veuves, une maîtresse d’école pour les oiseaux, une bécassine, une prostituée réputée principalement pour la qualité de ses oreilles, Marco Polo, quelques Dominicains, des chiens dévoreurs d’Indiens, tels sont quelques-uns des personnages secondaires de ce récit.

    L'Entreprise des Indes

    Je n'avais pas lu le résumé avant de me plonger dans ce livre, donc je m'étais dit que ça partirait sûrement sur Christophe Colomb avec l'expression "L'Entreprise des Indes" ou soit aucun rapport, un roman se passant réellement dans les Indes. 

    Sauf que ni l'un ni l'autre, c'est effectivement le frère de Christophe Colomb qui raconte, mais au final il raconte principalement sa propre vie, à Lisbonne, dans laquelle il ne se passe pas grand chose finalement... Le livre traîne en longueurs et à part quelques passages, je me suis régulièrement ennuyée et j'ai failli abandonner à plusieurs reprises.

    Le principe du frère de Christophe qui raconte la fameuse Entreprise est un bon principe, sauf que je trouve qu'on n'est pas tant dans les préparatifs que sur des idées lointaines, j'ai eu l'impression qu'on était plus témoins des rêveries de Christophe que des préparations en elles-même, et ça j'avoue que ce n'est pas trop mon truc...

    Il ya quelques moments qui m'ont intéressée, notamment des passages relatant des anecdotes historiques - l'altelier de cartographie, l'intérêt du Roi, la manière de vivre à cette époque...

    Je dirais que globalement mon intérêt a décru au fur et à mesure que les pages défilaient, pour en finir avec un dernier chapitre que j'ai trouvé décousu et que j'ai vraiment eu du mal à finir.

    Je pense néanmoins que cela reste mon avis, qu'il n'engage que moi et qu'au contraire ce roman peut plaire à de nombreux autres lecteurs - ce n'est juste pas mon style je dirais :)

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